Hérault: Malaise chez les pompiers : une cocotte-minute sur le point d’exploser

Les confidences des personnels seraient assez édifiantes. Parmi celles-ci, on apprend qu’une femme sur deux au sein du Sdis aurait fait l’objet d’agressions verbales et/ou physiques.

Une femme sur deux se dit victime d’agressions. Ambiance…

Les conclusions viennent de tomber. Et elles ne semblent guère favorables. Lundi, le cabinet Lamotte, chargé, il y a plusieurs mois de cela à la suite de la grève initiée par une partie des sapeurs-pompiers, d’effectuer un audit sur les méthodes de travail et de management au sein du Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault (Sdis 34) a rendu son rapport.

Un compte rendu oral a donc été fait aux différents syndicats (Sud, Syndicat autonome, FO, SNSPP). Compte rendu où il a d’abord été dit que 40 % des agents s’étaient exprimés. Sachant que 15 % suffisaient pour avoir un point de vue réel estime l’auditeur.

Confidences édifiantes

Et apparemment, les confidences des personnels seraient assez édifiantes. Parmi celles-ci, on apprend qu’une femme sur deux au sein du Sdis aurait fait l’objet d’agressions verbales et/ou physiques. Quant au reste… Motus et bouche doublement cousue ! Car selon nos informations, le patron du Sdis, le colonel Christophe Risdorfer aurait refusé de communiquer plus amplement sur les résultats du cabinet.

Mais un observateur avisé du dossier évoque « un management exécrable. De fait, bon nombre d’officiers se comportent en petits chefs, en profitent et mettent la pression. Mais ce n’est pas en tapant sur les gens qu’on les fait avancer… ».

De son côté et dans un sobre communiqué, l’intersyndicale évoque un personnel « mal en point avec de possibles passages à l’acte » face à ces violences subies depuis des mois maintenant.

Reste désormais à savoir qu’elle va être la position du président du Sdis, Michel Gaudy sur ce qui ressemble à une cocotte-minute sur le point d’exploser.