Toulouse: un suspect arrêt suiteà l’agression des $ompiers à La Reynerie…

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Le samedi 3 août lors d’une intervention à La Reynerie des pompiers ont été agressés. Des violences qui avaient provoqué une vraie colère de ces professionnels du secours et même un mouvement de grève. Âgé de 21 ans, le suspect a été incarcéré.

Un peu comme le Petit Poucet. Mais ce Toulousain, enfant des cités toulousaines, ne sème pas des cailloux, plutôt des condamnations. Et c’est d’ailleurs ce qui a entraîné son arrestation, tôt mardi matin dans l’appartement qu’il occupe à La Reynerie. Les enquêteurs de la brigade de voie publique, dont un groupe est chargé de l’exécution des décisions de justice, sont allés le réveiller. Le suspect, visiblement pas trop pressé de s’expliquer avec la justice, a tenté de passer par les balcons. Il a réussi mais ce manège, pas nouveau, ne lui a pas permis d’échapper aux policiers. Il a été interpellé chez ses voisins alors qu’il se cachait dans les toilettes.

Âgé de 21 ans, en formation «cuisine», ce père de famille faisait l’objet d’un mandat de recherche délivré par le parquet dans une affaire de vol, d’un mandat d’arrêt délivré par une juge d’instruction dans le cadre d’une enquête sur le braquage d’un fast-food à Blagnac, deux affaires pour lesquelles il reste présumé innocent, plus quelques condamnations à purger. Le total dépasse quand même les trois ans de détention.

Violences et menaces de mort

Au-delà de ce «passé», les policiers de la sûreté départementale souhaitaient également entendre ses explications sur l’agression du samedi 3 août. Des pompiers, appelés pour porter secours à une femme de 70 ans qui avait chuté et perdu connaissance, avaient été pris violemment à partie. Menaces de mort, violences, les pompiers avaient dû quitter les lieux sans prendre en charge la victime. L’un des pompiers avait même reçu un violent coup de pied dans la tête. Et pour finir, l’ambulance avait reçu un projectile sur le pare-brise.

Lors de sa garde à vue, le suspect a reconnu une embrouille, des insultes et des menaces de mort. Pas les violences. «Des violences légères oui mais pas celles décrites par les pompiers», précise son avocat Me Alexandre Parra Bruguière.

Poursuivi pour «outrage» à une personne chargé d’une mission de service public, «menace de mort», «violence sur un sapeur-pompier», «dégradation» et «entrave à l’arrivée des secours», le suspect sera jugé le mercredi 16 octobre. En attendant, il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses.