« Une descente vers la catastrophe », titre la TAZ sur son site Internet. Un Airbus A320 de la compagnie aérienne Germanwings, filiale de Lufthansa, s’est écrasé le 24 mars dans la matinée près de Barcelonnette, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Parti de Barcelone, le vol à destination de Düsseldorf transportait 144 passagers et 6 membres d’équipage, comme l’a annoncé un responsable de la Lufthansa en conférence de presse. Il y avait 67 Allemands, 45 Espagnols à bord de l’appareil, explique le quotidien allemand, ajoutant qu’il s’agissait d’vol de routine, par beau temps, sans vent.

Le roi et la reine d’Espagne, qui étaient ce 24 mars à Paris pour rencontrer François Hollande et Manuel Valls, ont écourté leur visite.

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Les causes de l’accident

L’enquête menée par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) après le crash de l’Airbus A320 de la Germanwings, a connu une brusque accélération jeudi. L’une des deux boîtes noires retrouvées sur les lieux du drame, la « cockpit voice recorder » (CVR), celle qui enregistre notamment les conversations entre les pilotes, a parlé. C’est la thèse du suicide ou d’un acte volontaire qui se dessine. C’est ce qui ressort de l’écoute du premier ­fichier audio extrait de la CVR, mercredi 25 mars, par le BEA.

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Créée en 2002, Germanwings est une compagnie aérienne low cost. Elle dessert plus de 100 destinations en Europe et en Afrique du Nord, dont certains lieux de villégiature très prisés par les Allemands – Palma de Majorque (Baléares), Antalya (Turquie), Barcelone ou Londres.

Pour les pilotes de la Lufthansa, qui sortaient d’une grève de quatre jours, « l’heure n’est plus au conflit social », déclare le porte-parole du syndicat des pilotes, Jörg Handwerg.dans le quotidien économique Handelsblatt, basé à Düsseldorf. Après ce crash, a-t-il ajouté, d’autres questions priment.