Haute Garonne: des feux de broussaille détruisent des centaines d’hectares…
Les températures anormalement clémentes que nous connaissons actuellement en Midi-Pyrénées conjuguées à la pratique ancestrale de l’écobuage ont favorisé de nombreux feux de broussaille, notamment en Haute-Garonne et en Ariège.
Ce sont plus de 140 hectares de végétation et de broussailles qui sont partis en fumée entre samedi et lundi sur les communes d’Argut-Dessus, Fos et Melles dans la vallée de Saint-Béat, au sud du département.
Ces feux ont échappé à la vigilance des agriculteurs qui pratiquaient l’écobuage.
La sécheresse des végétaux a favorisé ces petits incendies qui sont devenus importants dans les sous bois. Les agriculteur se sont avérés incapables d’arrêter la propagation des flammes et ont dû faire intervenir les pompiers.
Baptêmes du feu pour les nouveaux drones des sapeurs-pompiers de la Haute Garonne !!!
Le SDIS 31 a utilisé ce week-end l’un des deux drones qu’il possède depuis le mois de novembre, pour aider ses troupes au sol à mieux combattre l’incendie qui a ravagé 140 hectares à la frontière espagnole.
Les dizaines de pompiers venus des casernes environnantes ont mis plus de 48 heures à maîtriser ces foyers, situés en montagne, sur des pentes très escarpées et difficiles d’accès.
Pour faciliter le travail de ses équipes, le SDIS 31 (Service Départemental d’Incendie et de Secours) a utilisé l’un de ses deux drones. «Ce drone, nous a permis d’effectuer des reconnaissances aériennes et de suivre en direct l’évolution du feu, raconte le capitaine Olivier Ricard, qui officie au service de mise en œuvre opérationnelle du SDIS 31. Les images que nous transmettait le drone en direct ont constitué un précieux outil d’aide au commandement car elles nous offraient une bien meilleure vision des foyers que celle que nous avions depuis la vallée.»
Le SDIS 31 a fait l’acquisition de ces deux aéronefs l’été dernier et ils sont opérationnels depuis le mois de novembre : le plus gros de ces deux drones, qui pèse 3,5 kg et qui peut voler jusqu’à 70 km/h, est doté d’un parachute de secours et peut donc être utilisé en ville et l’autre, plus léger, est opérationnel sur tous types d’environnement. «Deux de nos hommes, un pompier volontaire de Cazères qui a sa propre société de drones, et un pompier professionnel qui a 20 ans d’expérience dans l’aéromodélisme, sont formés au maniement des deux engins et travaillent de concert lorsqu’on les utilise, l’un s’occupant du télé pilotage et l’autre du cadrage des images et de la sécurité.
Tous deux sont en train de former une dizaine de leurs collègues, qui seront opérationnels début 2016.» C’est seulement la deuxième fois que le SDIS 31 utilise l’un de ses drones sur un terrain d’opérations, le véritable baptême du feu ayant eu lieu vendredi dernier lors du violent incendie qui a ravagé les locaux de l’entreprise Taramm à Labège. Les images du drone ont permis ce jour-là de voir que la structure du bâtiment était touchée et risquait de s’effondrer et donc de faire évacuer les pompiers qui se trouvaient à l’intérieur pour ne pas mettre leurs vies en péril.