Hérault : les pompiers remettent la pression…
Les soldats du feu de l’Hérault demandent une réduction de leur temps de travail… Sans succès.
Avec la promesse de nouvelles confrontations à venir (« ce n’est qu’un au revoir »), les pompiers en grève ont quitté le Sdis hier soir en s’en prenant vertement à leur directeur, le colonel Risdorfer. Mais sans pour autant obtenir la moindre avancée.
Seul bilan de cette journée particulièrement : deux blessés légers, les deux CRS qui se sont fait rouler sur la cheville et la jambe par le chauffeur de Georges Fontès, qui sortait du conseil d’administration.
« On voulait des négociations. Mais la direction veut gagner du temps et repousse les discussions », déplore Rachid Baala, le représentant du syndicat autonome.
Deux rencontres sur la question du temps de travail
Deux rencontres ont certes eu lieu sur la question du temps de travail que les pompiers voudraient voir réduire, conformément à un décret européen.
La direction, elle, évoque « la crise économique qui ne permet pas de surenchère ». Bref, chacun campe sur ses positions et le nouveau tour de table reprendra après la trêve des confiseurs, le 6 janvier.
Mais sans le traditionnel pot de la Saint-Barbe – patronne des pompiers – offerts aux soldats du feu… Ce qui en dit long sur la fracture entre la base et la direction.
