Intempéries : Tempête Joachim, des milliers de foyers sans électricité dans la région.

La tempête Joachim, qui a balayé la France hier, n’a pas épargné le Sud-ouest. La Haute-Garonne a essuyé son passage hier après-midi. Des rafales de vent de 100 km/heure ont balayé, hier, le département et des pointes à 130 km/heure ont été enregistrés dans le Comminges, selon Météo France.

Ouf ! La tempête Joachim est passée sur le Grand Sud sans faire trop de dégâts et s’est avérée heureusement beaucoup moins dévastatrice que Martin, Klaus ou Xynthia. Néanmoins, ERDF a enregistré, dès 15 heures, 55 000 foyers coupés d’électricité et a mobilisé près de 1 500 agents. A Toulouse, les fortes rafales de vent ont également entraîné des chutes d’arbres sur les routes.  À Grenade-sur-Garonne, un échafaudage posé sur le donjon de la halle menaçait de s’effondrer. Les lieux ont donc été évacués et sécurisés.

Au total, les sapeurs-pompiers ont dû intervenir une soixantaine de fois dans le département pour des arbres ou des matériaux qui menaçaient de tomber. Aucune victime n’est à déplorer.

 L’inquiétude est tout de même montée d’un cran en début de matinée lorsque la centrale nucléaire du Blayais a déclenché son plan d’urgence Interne contre les risques d’inondation au moment de la haute mer. On se souvient que l’on était passé près d’une catastrophe en 1999 alors que la centrale avait été cernée par les eaux.


À Cugnaux, le toit s’est envolé

Le vent fort a touché l’Ouest toulousain. Hier vers 15 heures, une bourrasque a partiellement détruit la station-service du Super U de Cugnaux. Un employé raconte : « Une bourrasque d’environ 100 km/h a fait sauter les tôles sous le toit de l’auvent ». Au moment de la rafale de vent, trois voitures étaient en train de se servir en carburant. Une cliente a reçu un morceau de tôle sur la tête, heureusement sans provoquer de blessure. Une partie de la toiture a été arrachée, les distributeurs endommagés et les éclairages détruits. Les dégâts sont importants mais la station devrait être fonctionnelle à nouveau d’ici samedi midi (aujourd’hui).

Il n’y avait plus de danger hier soir, selon l’employé de la société : « Personne ne part avant que toutes les tôles soient retirées de la structure de 7 tonnes ».