Labège: Incendie de l’usine Taramm, 89 employés au chômage technique…

Incendie de l'usine à Labège : quel avenir pour le site de Taramm à Mazères ?

Un violent incendie s’est déclaré, hier midi, dans les locaux de l’entreprise Taramm, un spécialiste du titane, à Labège. Le bâtiment a été sévèrement endommagé. Il n’y a pas eu de victime. 89 personnes se trouvent au chômage technique.

Un violent incendie s’est déclaré hier, à la pause méridienne, au sein de l’usine Taramm, une fonderie de précision, 250 rue Max-Planck, dans le secteur d’Innopole à Labège. Il était 12 h 51 lorsque les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un feu dans le bâtiment industriel.

Un important dispositif a rapidement été envoyé sur place parmi lequel huit véhicules spécialisés dans la lutte contre les incendies. Un impressionnant panache de fumée s’échappait du bâtiment duquel une trentaine de personnes ont dû être évacuées.

Pendant plusieurs heures, les soldats du feu ont combattu le sinistre qu’ils ont fini par maîtriser. Environ 50 % des locaux de l’entreprise ont été détruits soit plus de 1 000 m2.

Les dégâts étaient encore en cours d’évaluation hier soir mais le préjudice s’avérait important. Il n’y a pas eu de victime ni de dommages collatéraux.

89 membres du personnel ont été placés en chômage technique hier, à quelques jours des fêtes de fin d’années. Une quarantaine de pompiers a dû intervenir pour circonscrire le sinistre, et on déplore, un blessé chez les pompier (intoxiqué par les fumées), qui après examens au Ch Rangueil a été transféré au Ch Pellegrin de Bordeaux pour passer au caisson hyperbare (celui de Toulouse étant indisponible pour le moment).

L’entreprise Taramm (Titane et Alliages rares micro-moulés), fondée en 1990, est spécialiste de la fonderie du titane et produit de nombreuses pièces pour l’aéronautique pour  Airbus dont elle est sous-traitant.

Un homme interpellé par les gendarmes

Les gendarmes, qui se sont rendus sur place afin d’établir un périmètre de sécurité, ont vite ouvert une enquête. Les militaires de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais et de la brigade de Saint-Orens ont procédé aux premières constatations sur les lieux. Ils ont auditionné les témoins et procédé aux relevés d’usage avec l’appui des techniciens en investigations criminelles. Ils se sont d’abord lancés sur la piste d’un acte volontaire.