Midi Pyrénées: Attention aux nouveaux radars embarqués en zone police….
Une voiture équipée d’un radar mobile de nouvelle génération se mêle à la circulation. A l’avant, une tablette tactile montre les données récoltées par un flash infrarouge situé sous la plaque d’immatriculation et par une caméra posée sur le tableau de bord.
Présentés comme une arme antichauffards quasi imparable, les vingt premiers radars mobiles embarqués dans le trafic commenceront à flasher ce vendredi dans dix-huit départements*. Installés dans des véhicules banalisés de la police et de la gendarmerie (a priori des Renault Megane gris foncé), ils détecteront dans le flux de circulation les automobilistes qui les dépassent en trombe. L’antenne radar, cachée dans la plaque d’immatriculation, relèvera l’excès de vitesse avant qu’un flash invisible n’immortalise le numéro du véhicule en infraction. Capables de contrôler jusqu’à trois voies, de jour comme de nuit et par tous les temps, ils pourront flasher jusqu’à sept véhicules à la minute!
Déployés principalement sur les autoroutes, nationales, départementales et agglomérations — là où on appuie plus sur le champignon —, ils réprimeront essentiellement les grands excès de vitesse. En ville, les usagers seront ainsi flashés à partir de 61 km/h et à partir de 102 km/h sur nationale. Du fait d’une marge d’erreur technique de 10%, un automobiliste pris en faute sur autoroute à 146 km/h sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h. « La vitesse excessive est une cause majeure de la mortalité routière, responsable de 26% des accidents mortels en 2012 », souligne la sécurité routière qui annonce le déploiement d’ici à 2016 de trois cents radars de ce type en France.
Des associations satisfaites