Sapeurs Pompiers: cahier mensuel des actualités des pompiers de France…. Octobre/ Novembre

Bonjour à tous,

Voici les « dernières actualités » les mois de juillet/Aout  concernant les SP de France et de Navarre ….

N’hésitez pas à me faire remonter des infos qui ne paraissent pas dans les grands format du site ni dans la presse locale, régionale ou nationale… envoyer moi vos infos à cette adresse mail… webmaster@saspp-pats-31.fr

 

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Pour commencer un peu d’hoistire: Pourquoi les pompiers sont ils également « sapeurs »…

En France, les soldats du feu sont également appelés «sapeurs».
Cette expression provient du Moyen Age, où en l’absence de réseau de distribution d’eau, les ancêtres des pompiers n’avaient d’autre choix que de «saper» les bâtiments voisins, c’est-à-dire les abattre par la base afin d’isoler l’incendie.

Leurs fondations détruites à la hache, les bâtiments (majoritairement en bois) s’écroulaient, ce qui empêchait que les flammes ne se propagent. Faute de combustible, le brasier s’éteignait alors de lui-même.

Une technique encore utilisée après l’invention des premières lances à incendie alimentées par des pompes manuelles (d’où le terme «pompier»), au XVIIe siècle. Les deux méthodes étaient alors employées.

Le nom de «sapeur-pompier» est ensuite définitivement entré dans le langage courant au XIXe siècle, avec la création de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris par Napoléon Bonaparte.

Paris: 70 véhicules en feu, 2 pompiers blessés…

Il était 19 heures lorsque les premiers engins se présentent sur les lieux de l’intervention. Une épaisse fumée noire se dégage de la rampe d’accès au parking. Le problème majeur pour les pompiers sera les immeubles situés au dessus du parking couvert, dont un de 12 étages, menacés par les fumées chaudes se dégageant de l’incendie.

Les reconnaissances s’organisent mais la chaleur, très intense ne donne pas de répit aux soldats du feu, qui ont le plus grand mal à approcher et atteindre le foyer. Pour protéger les soldats du feu et tenter une extinction depuis l’extérieure, les pompiers utilisent des lances à mousse depuis des trappes situées au ras du trottoir et donnant accès juste au dessus des véhicules en feu. Cette opération permettra une sécurité plus accrus pour les hommes. Après plusieurs heures d’acharnement, le feu sera éteint en milieu de nuit. Près de 70 véhicules ont été détruits par les flammes dont une vingtaine de camionnettes.

Au cours des opérations, deux soldats du feu ont été légèrement brûlés au cours des reconnaissances. Des équipes de surveillances étaient toujours en place ce matin afin d’éviter une reprise du feu.

 

Bruges: Un pompier à la veille de son euthanasie…

Kevin Chalmet avait 34 ans. Atteint d’une tumeur au cerveau, il a choisi d’être euthanasié. Et à la veille de sa mort, il a rencontré des journalistes. Il leur a raconté son choix, ses derniers jours, sa douleur. Notamment pour faire encore avancer le débat sur l’euthanasie.

Kevin Chalmet avait 34 ans. Il a été euthanasié ce mercredi 12 novembre. Il était atteint d’une tumeur au cerveau, maladie grave qui rentre dans le cadre de la loi qui autorise dans certains cas l’euthanasie en Belgique. Son histoire émeut, touche, pose question, fait débat. Kevin Chalmet avait décidé de la médiatiser. Ces derniers mois, il était encore suffisamment en bonne santé pour organiser sa mort, témoigner, se préparer.

Démarche peu ordinaire, à la veille de sa mort, il a reçu des journalistes flamands  pour leur expliquer pourquoi il « préfère partir en beauté » plutôt qu’attendre que sa maladie le fasse souffrir encore plus. Un témoignage qu’il espère utile dans le débat autour de l’euthanasie. 

Pompier à Bruges, originaire de Wenduine (sur la Côte belge) avait appris en mai 2009 qu’il était atteint d’une tumeur au cerveau : douleurs à la tête, perte du goût, de l’odorat..Kevin Chalmet souffrait beaucoup. Il avait été opéré plusieurs fois, a testé de multiples traitements y compris en tant que « cobaye » Et puis cet été, il avait décidé d’opter pour l’euthanasie.
  
« L’idée m’est venue pour la première fois il y a deux ans et demi. Mon amie et moi en avons parlé au cours d’un dîner anodin. À partir du moment où tu es gravement malade, tu y réfléchis de toute façon. C’est ensuite devenu un sujet comme un autre. Pour ma compagne, cette décision n’a finalement pas été un grand choc. Elle m’a toujours soutenu dans ma démarche. C’est une femme merveilleuse.« 

Nathalie, 37 ans, son amie, est toujours restée à ses côtés et dit comprendre le choix de son compagnon. « Je suis tous les jours avec lui et je vois très clairement qu’il souffre. Chapeau d’avoir tenu si longtemps !« .

 Kevin Chalmet avait tout préparé. Son enterrement, ses derniers jours de vie. La semaine dernière, il est allé vider son casier et dire au revoir à ses collègues de la caserne de Bruges. Il a également écrit une lettre ouverte intitulée « Je prends congé de vous, mais qu’allez-vous faire de votre avenir ?« . Il y développe ses réflexions sur le métier de pompier, sur la vie en général mais aussi sur le métier de pompier : « Je veux que les gens qui lisent ma lettre réfléchissent aux questions que je pose. Je mets d’ailleurs sur la table le débat sur l’euthanasie. Il y a toujours un tabou qui existe à certains endroits de la société. Il ne faut pas avoir honte d’avoir choisi cette solution. Grâce à ce choix, tu peux finir ta vie d’une belle manière.« 

Il a également posté deux derniers messages sur Facebook  : l’un où il annonçait avec humour « Demain (NDLR : aujourd’hui), j’arrête de fumer« , l’autre dans lequel il disait : « J’ai terminé mes bagages pour l’au-delà. Merci à tous pour tout« , suivi d’un lien vers la chanson des Doors « The end ».

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/2014/11/12/un-pompier-belge-temoigne-la-veille-de-son-euthanasie-590348.html

Pas de Calais: deux pompiers blessés lors d’un incendie…

 Il était 18 h 30 environ ce lundi quand un feu de cheminée s’est déclaré dans une maison située sur la commune de Sailly sur la Lys, dans le Pas de Calais.C’est dans les premiers instants de l’attaque de l’incendie, que deux hommes du centre de secours de Laventie, âgés d’une quarantaine d’années, ont été blessés, l’un à la cheville, l’autre à l’épaule, vraisemblablement en passant à travers le plancher du premier étage qui se serait écroulé.

D’importants renforts venus des centres de secours d’Armentières, de Béthune, de La Bassée, Estaires et de Saint-Venant ont alors rejoint les premières équipes d’intervention, car le feu continuait à couver.

Les deux sapeurs-pompiers, longuement médicalisés sur place en présence d’une équipe du SMUR, ont ensuite été transportés l’un au CHR de Lille, l’autre au centre hospitalier d’Armentières. Mais fort heureusement, leur état n’inspirait plus trop d’inquiétude à leurs collègues.

Correze : un camion de pompiers s’est renversé à Pompadour, un blessé…

Hier matin un accident à eu lieu sur la RD 7, commune d’Arnac-Pompadour, avec interruption de la circulation une partie de la matinée.Le camion des sapeurs-pompiers s’est couché sur le flanc. A l’intérieur du véhicule, un pompier a été légèrement blessé. Le retour à la circulation normale a eu lieu peu avant midi.

Usa: un pompier décède après un «Ice Bucket Challenge»…

Un des quatre pompiers américains du comté de Taylor (Kentucky) qui avaient été blessés il y a un mois en aidant des étudiants à réaliser un «Ice Bucket Challenge» vient de décéder.

Tony Grider, 41 ans, est mort samedi, a fait savoir l’université Campbellsville en présentant ses condoléances à la famille et aux pompiers. Le 21 août, sur le campus de l’université, les quatre pompiers, juchés sur la nacelle de leur camion, avaient été touchés par un arc électrique provenant d’une ligne à haute tension.Ils aidaient une fanfare universitaire à réaliser le «défi du seau d’eau» à but caritatif en les arrosant d’eau sur un terrain de sport de l’université. Deux avaient été grièvement blessés et deux autres avaient pu redescendre la nacelle avant d’être brièvement hospitalisés.

Le «Ice Bucket Challenge», devenu phénomène mondial grâce aux réseaux sociaux, consiste à se verser un seau d’eau glacée sur la tête, ou à faire un don à des oeuvres caritatives.

Chartres: 2 nourrissons sont morts et 5 personnes blessées dont un sapeur pompier dans l’incendie d’un HLM…

Le feu est apparemment parti de l’une des chambres de l’appartement HLM de Lucé, une agglomération en périphérie de Chartres (Eure-et-Loire). Ce dimanche, les pompiers ont dû intervenir pour secourir une mère de famille, sa soeur et ses quatre enfants qui se trouvaient à l’intérieur de l’appartement lors du départ de l’incendie et tirent un triste bilan. Deux nourrissons, des jumelles de 22 mois, ont péri dans l’incendie, tandis que leur tante, la sœur de la mère de famille, a été transportée à l’hôpital dans un état grave. La mère des deux jumelles, intoxiquée, a elle-aussi été transportée à l’hôpital accompagnée de deux autres enfants de la fratrie, âgés de 5 et 6 ans et eux-aussi blessés. Durant l’intervention, un sapeur-pompier a été blessé. Pour le moment, les causes de l’incendie restent indéterminées.

Jura: un pompier victime d’un accident de plongée…

Les pompiers du Jura ont porté secours ce jeudi après-midi à un de leur collègue, qui faisait de la plongée dans le lac de Vouglans à Orgelet.

Il a été transporté par hélicoptère à l’hôpital de Besançon pour y être traité dans un caisson hyperbare. Son état de santé est toutefois rassurant.

Valence: un pompier blessé lors de l’explosion d’une voiture en feu…

Les sapeurs-pompiers sont appelés dans la nuit de dimanche à lundi pour une voiture en feu stationnée dans l’avenue de l’Yser à Valence.Il est 2 heures du matin lorsque les pompiers interviennent. Un des sapeurs-pompiers, âgé de 45 ans intervient alors en binôme d’attaque pour procéder à l’extinction des flammes ravageant un Renault Scénic.
C’est alors qu’une explosion s’est produite. Lors de la déflagration, un bout de tôle de la voiture est venu se planter dans la jambe du pompier. Il a été évacué au centre hospitalier de Valence.