Toulouse : deux morts et un blessé grave dans l’incendie d’un immeuble…
Un violent incendie s’est déclaré hier soir vers 23 heures, 12 rue du Maroc près de la gare Matabiau à Toulouse. Deux personnes ont trouvé la mort, l’un dans l’escalier, l’autre dans un couloir du deuxième étage. Une troisième personne était dans un état grave. Sept personnes ont été légèrement blessées et 18 devaient être relogées. À l’arrivée des secours, les corps des victimes étaient carbonisés de sorte que leur identification était difficile. Un représentant du parquet s’est rendu sur place ainsi que le directeur de cabinet du préfet.
Les causes de l’incendie n’étaient pas connues hier.
«Quand je suis passé par les escaliers, je n’ai pas pu tenir. Je suis rentré chez moi. J’ai mis une serviette mouillée. Le plancher fumait», témoignait un voisin.
Des ados héroïques
Deux adolescents, Nina 17 ans et son jeune frère, ont eu le réflexe, avant l’arrivée des pompiers, de faire venir les voisins sur la terrasse de leur appartement. Ensuite, avec une corde attachée au garde-corps de la fenêtre, ils ont organisé l’évacuation de plusieurs personnes.
Deux corps calcinés et une enquête qui commence…
Les corps retrouvés dans le brasier de l’immeuble de la rue du Maroc mercredi soir ont été très abîmés par les flammes si bien qu’hier soir, ils n’avaient pas pu être formellement identifiés. Il s’agirait cependant de deux hommes avec lesquels les enquêteurs ne sont pas parvenus à entrer en contact.
Hier après-midi, les experts spécialistes en incendie du laboratoire de police scientifique se sont rendus sur les lieux afin de procéder aux constatations et de déterminer l’origine du sinistre. Ce dernier serait parti de la cage d’escalier. La première victime décédée, la plus touchée, a été retrouvée entre le premier et le deuxième étage. Le feu serait parti de plus bas. La seconde se trouvait tout en haut de la cage d’escalier.
Hier, aucune piste n’était privilégiée par les enquêteurs. Origine criminelle ? Accidentelle ? Défaillance technique ? Les policiers de la brigade criminelle et de répression des atteintes aux personnes et de la brigade de répression des atteintes aux biens de la sûreté départementale ont été saisis de cette affaire.