Var: 2lycéennes décèdent dans l’accident d’un bus scolaire….

Deux lycéennes tuées dans le Var

Fin de journée dramatique pour le village de Pourrières (Var), endeuillé par la mort de deux adolescentes dans un accident d’une grande violence, sur la RN7. Il était 17 h 45 lorsque la collision a eu lieu, provoquée par un poids lourd qui a percuté par l’arrière deux véhicules, dont le minibus à bord duquel se trouvaient les deux adolescentes. Malgré l’intervention des secours, et des tentatives de réanimation, il a été impossible de les ramener à la vie. Elles ont subi un choc d’une grande violence et il est vraisemblable qu’elles aient été tuées sur le coup.

Cinq autres personnes, dont deux jeunes enfants, ont été blessées. Si leurs jours ne sont pas en danger, tous ont été transportés, en état de choc, dans des hôpitaux de la région (Brignoles et Aix-en-Provence).

Choc par l’arrière

Une mère de famille de 29 ans et ses deux enfants, âgés de 2 ans et 4 ans, occupaient une voiture qui attendait de pouvoir tourner à gauche, en direction d’un petit lotissement. Arrivant derrière, le véhicule type minibus a ralenti à son approche. C’est alors qu’un poids lourd, circulant dans le même sens, les a percutés par l’arrière. On ignore encore si ce dernier roulait à vive allure.

Le choc a projeté en avant et renversé le Jumper Citroën blanc qui ramenait chez elles les deux lycéennes. Il s’agit d’une navette de transport scolaire, qui les conduisait dans les quartiers Les Amandiers et du Défends-du-Pin. Les deux adolescentes de 15 et 16 ans sont mortes à quelques centaines de mètres de leurs maisons. Un drame absolu pour les familles, arrivées sur les lieux.
Un drame aussi pour leurs proches et au-delà pour les habitants de Pourrières. Le maire, Sébastien Bourlin, était particulièrement abattu hier soir. Les adolescentes étaient scolarisées au lycée Maurice-Janetti de Saint-Maximin. Le maire est aussi chef d’entreprise et à la tête de la société de transport qui affrète ces navettes scolaires, qui desservent les quartiers périphériques.

Pendant plus de trois heures, un important dispositif de secours a été déployé, et la nationale 7 a été coupée dans les deux sens. Une trentaine de sapeurs pompiers, placée sous le commandement du capitaine Fabrice Bernard de Saint-Maximin, a été appuyée par l’hélicoptère de la sécurité civile. Le SMUR d’Aix-en-Provence était sur place pour la prise en charge médicale d’urgence. Les gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Maximin ont reçu le renfort du peloton motorisé de Saint-Maximin, affecté sur l’A8.